« Où il y Paix, il y a Culture,
où il y a Culture, il y a Paix »
- Nicolas Roerich
LA BANNIERE DE LA PAIX
Le Pacte de paix de Roerich est un traité qui fut signé par l’Inde, les Etats-Unis et 22 nations américaines en 1935, à la Maison blanche, sous la présidence de Franklin Roosevelt. Ecrit avec l’aide d’experts internationaux, la signature du pacte de la bannière de la paix fut acclamée, entre autres, par Albert Einstein, George Bernard Shaw et H.G. Wells.
Le pacte déclare : « Les institutions éducatives, artistiques et scientifiques (…) seront protégées et respectées par les belligérants (…) sans aucune discrimination quant à l’obéissance de l’ Etat face à une institution ou mission particulière (…) Ces missions peuvent déplier un drapeau distinctif (la bannière de la paix) qui leur garantira une protection et un respect spécial. (…) Aussi, n’importe quel site d’activité culturelle dans le monde pourra déployer la bannière de la paix pour se déclarer neutre, indépendant des conflits et protégé par le traité international ».
Il établit un accord international permettant à chaque nation de protéger son patrimoine culturel et artistique avec un drapeau symbolique, la bannière de la paix. Ce traité est toujours valide : c’est une loi internationale par laquelle les pays signataires s’engagent à promouvoir la paix par le respect de toutes les cultures en protégeant leurs sites (musées, universités, vestiges, temples…) et en les déclarant tous patrimoine mondial de l’humanité. Comme la Croix rouge qui protège les hôpitaux, la bannière de la paix fut créée pour protéger la culture.

Nicolás Roerich, un artiste russe, consacra sa vie et son œuvre à démontrer l’importance de la culture. choqué par la destruction de la première guerre mondiale et de la révolution russe, il comprit que l’héritage culturel (les vestiges mais aussi les centres créatifs actifs, les universités, les bibliothèques, les salles de concert, les théâtres) de toutes les nations était en essence un trésor mondial.

Roerich a beaucoup voyagé en Russie, en Inde, au Tibet et aux Etats-Unis. Il espérait qu’en utilisant un symbole universel, aucun groupe culturel ne se sentirait exclu. Dans la bannière, le magenta symbolise la couleur du sang, qui est la même pour tous. Les trois cercles rouges posés en pyramide représentent respectivement : la Spiritualité, l’Art et la Science. La Spiritualité est au-dessus (chaque religion et chaque foi possède sa vérité et sa validité), l’Art et la Science sont au-dessous, l’un à côté de l’autre. Le cercle qui les entoure représente la Culture, l’unité de l’art, de la science et de la spiritualité ; l’homme… les hommes…
Ce symbole se retrouve dans nombre de cultures et de systèmes philosophiques. On le rencontre sur l’écusson d’armes des papes, en Ethiopie, chez les coptes anciens, sur des amulettes de l’âge de pierre, sur les anneaux tibétains, sur les drapeaux bouddhistes, dans le temple du Ciel à Pékin, sur le plus antique des symboles indien, le Chintamani, le signe de la félicité.
Retrouvé dans toutes les cultures, la bannière de la paix est le symbole parfait pour réunir tous les peuples dans la paix.

« Dans la chaîne de la création, chaque manifestation devient relativement passive ou active, donne ou reçoit.
Le cosmos affirme la grandeur du potentiel créatif de la femme, la femme est une personnification de la nature et c’est la nature qui enseigne à l’homme et non l’homme à la nature. »

- Helena Roerich
Un monde de paix aujourd’hui !
Le monde a besoin d’une vision de paix pour créer une culture globale unifiée. Si nous nous contentons de répondre aveuglément à nos leaders politiques, nous ne briserons jamais le cycle infernal de la guerre. La paix est plus qu’un arrêt de la guerre, c’est un mode de vie : en accord avec la planète et avec chacun de ceux qui l’habitent.

Nous pouvons créer la paix !
La paix commence en chacun de nous, dans notre cœur et, de là, irradie dans nos communautés. En étant intérieurement en paix, en pensant en termes de paix, en agissant ensemble dans la paix, nous pouvons créer un monde de paix. Ensemble nous sommes suffisamment forts pour transformer la réalité.

Un outil pour la paix à l’échelle de la planète
En vivant en disharmonie avec la nature nous avons créé un environnement planétaire artificiel qui porte le nom de « technosphère ». Nous sommes en conflit avec les cycles de la nature car notre calendrier nous inscrit dans un concept de temps erroné qui ne prend pas en compte notre environnement naturel. Notre système de temps est mécanique et artificiel (basé sur le mécanisme de l’horloge et un calendrier de douze mois). En remplaçant ce système erroné par un calendrier de 13 lunes de 28 jours basé sur les cycles naturels du temps, nous oeuvrons à la restauration de l’harmonie entre les hommes et la planète. En nous unifiant dans le temps, nous pouvons nous unir dans la paix. Le temps naturel ne connaît ni frontières, ni idéologies, ni séparation.

Un temps. Un peuple. Une planète.

Pour plus d’informations sur : Nicholas Roerich : www.roerich.org

Le calendrier des 13 lunes : www.tortuga.com

Le réseau d’art planétaire (Pan Art Network) : www.newtimepeace.com

Pan France : panfrance@usebynet.com

retour aux peintures